E-mobilité
Ouganda : 300 jeunes formés en mobilité électrique
16.05.2025, 06:55
En Ouganda, une formation diplômante en mobilité électrique (e-mobilité) a été dispensée à 300 jeunes, dont plus de la moitié sont des femmes, au cours de la deuxième phase du projet « Développement de compétences professionnelles pertinentes et innovantes en mobilité électrique » (DRIVe 2.0) mandaté et cofinancé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ).
Cette phase, lancée en aout 2024 et clôturée en avril 2025, a profité entre autres à des techniciens, des conducteurs, des instructeurs de formation professionnelle et des gestionnaires de flotte.
Cofinancé par le BMZ, l’Union européenne (UE) et la Norvège, « DRIVe » a été mis en œuvre par l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) en collaboration notamment avec GOGO Electric, une entreprise ougandaise d'e-mobilité.
La deuxième phase du projet a permis la création de 60 postes d’emploi décent ainsi que l’élaboration du premier programme d'études sur la mobilité électrique en Ouganda.
Le programme d'études porte sur la réparation et l'entretien des véhicules électriques (VE), ainsi que l'exploitation des bornes de recharge de ces véhicules, a précisé la GIZ.
« DRIVe 2.0 » a été conçue pour doter la prochaine génération de techniciens ougandais de compétences essentielles en matière de réparation et d'entretien de VE et d'installation de bornes de recharge pour VE, a-t-on rappelé.
Durant la première phase du projet (DRIVe 1.0) déroulée en 2023, quelque 104 personnes ont été formées à des postes de direction dans des entreprises d'e-mobilité et d'énergie renouvelable, ainsi qu'à des postes de techniciens et d'opérateurs de VE, selon GOGO Electric.
La mobilité électrique désigne les moyens de transport utilisant partiellement ou totalement l'énergie électrique. Selon l’ONU, accélérer la transition vers la mobilité électrique est essentiel à un avenir durable.
Les transports représentent un quart des émissions totales (huit gigatonnes par an) à l'échelle mondiale, selon le Groupe intergouvernemental d’experts sur l'évolution du climat (GIEC).